Le Big Quit ou le grand ras le bol
Les employés dans les secteurs les plus durement touchés ou sollicités durant la crise sanitaire manifestent aujourd’hui leur grand ras-le-bol et l’on assiste à une réaction en chaine inédite des démissions volontaires. Qu’il s’agisse de démissions ou de résignation, en France, plus d’un million et demi de personnes ont déjà franchi le pas en 2021. La crise sanitaire a joué le rôle de catalyseur dans ce nouveau phénomène de société. Nul hasard au fait que les caissières de supermarchés, les aides-soignantes, les femmes de ménages, les transports, dans les hôtels et autres titulaires d’emplois peu qualifiés et mal payés soient les plus nombreux à avoir claqué la porte. Ces salariés de seconde zone sont fatigués par la surcharge de travail durant la pandémie et le peu de reconnaissance qu’ils ont eu en retour.
20% de lits en moyenne sont fermés dans les hôpitaux français, et ce, dans tous les secteurs de soins ; en cause : le manque de personnel soignant.
On pourrait aussi s’inquiéter des nombreux départs dans l’Éducation Nationale.
La grande question
Depuis la crise sanitaire, la réduction de la charge de travail consécutives aux confinements successifs a aidé de nombreuses personnes à se recentrer sur leurs désirs profonds. Les rêves jusque-là relégués au second plan sont soudain devenus d’actualité. Plus question de reprendre le cours de choses comme si rien ne s’était passé. L’avenir sera nécessairement marqué par un changement de vie. Désormais, la question centrale qui occupe les esprit est : ‘Comment améliorer son quotidien et se recentrer sur l’essentiel ?’ Retrouver du temps pour soi, pour sa famille, la possibilité d’apprendre, d’évoluer et de se réaliser pleinement prend maintenant le pas sur la rémunération. Cette quête du mieux, 43% des salariés expriment vouloir quitter leur activité professionnelle dans les deux ans. 30% des infirmiers quittent le métier dans les 5 ans qui suivent leur diplôme. Il s’agit là d’un phénomène massif et nouveau qui inquiète au plus haut niveau de l’état.
La rémunération mais pas seulement
Le salaire qui semblait prépondérant n’est plus la seule motivation au choix d’un travail. La pandémie a mis l’accent sur l’importance de l’accès aux soins avec une bonne couverture santé. Le télétravail a donné l’idée qu’on pouvait trouver du travail plus loin de chez soi en restant à la maison. On comprend les économies réalisées en termes de temps et d’argent alors que chacun cherche des solutions pour améliorer son pouvoir d’achat et faire des économies. Certains n’hésitent plus à se délocaliser en province pour lutter contre la flambée des prix.
Trouver un équilibre entre vie privée et vie professionnelle, avoir la gestion de son temps, aspirer à plus de flexibilité dans les horaires, se mettre à son compte avec la liberté de choisir et de profiter d’opportunités représentent les principales attentes de ces réorientations professionnelles subites. Ils ne veulent plus subir le management à l’ancienne avec le stress, le harcèlement et le sentiment d’être inutile ou dévalorisé.
Un autre constat concerne les 30-35 ans qui souhaitent opérer un virage à 180 degrés dans le monde du travail par rapport à leurs diplômes et depuis le covid-19. Leur idée est de changer de travail pour changer de vie et surtout l’améliorer. On assiste aujourd’hui à une pénurie de main-d’œuvre dans de nombreux domaines comme le transport, la restauration, l’hôtellerie, l’hôpital ou les aides à domicile. Le télétravail signe aussi la fin des solidarités salariales traditionnelles comme les mouvements syndicaux.
Un emploi sans carrière
Les jobs aux conditions de travail dégradées et vides de sens sont de plus en plus mal vécus. Chacun cherche le vrai sens de sa vie, reconversion pour les uns, retraite pour d’autres.
C’est la fin du pacte social où l’on pouvait faire carrière et être acteur de sa propre croissance. La notion de carrière a été vidé de son sens et remplacée par celle de l’employabilité. Dès 40 ans, on a déjà le sentiment d’être en fin de cycle professionnel. Aussi, ces personnes hésitent à s’investir dans une grande entreprise et recherchent des activités indépendantes pour continuer à apprendre. Avoir moins de contraintes et des conditions de travail qui permettent de se lancer dans des projets personnels leur permet de ressentir qu’ils ont un impact sur la société. Cette recherche de sens vient en rupture avec les générations précédentes qui se contentaient du modèle économique existant. Au passage, nous constatons la fin du modèle consumériste au profit de l’intérêt pour l’environnement et l’écologie.
Nouveau job, nouvelle vie, nouveau sens de sens
La question de la reconversion professionnelle devient prioritaire dans votre existence ? Vous vous demandez : ‘Comment avancer dans ma vie, comment trouver le métier passion, celui que j’ai toujours voulu faire ? Et comment effectuer cette transition vers ce nouvel emploi ?’
Avant de faire le grand saut, avez-vous identifié les ‘bonnes raisons’ qui vous poussent vers ce nouveau choix, ce nouveau départ ? Qu’est-ce que ce nouvel emploi vous apporterait de mieux dans votre vie ? Etes-vous prêts à sortir de votre zone de confort, d’affronter vos peurs pour vous épanouir et changer radicalement la donne.
Ces questions existentielles permettent de cerner vos besoins, vos valeurs, vos envies profondes et de découvrir votre réorientation professionnelle et de la réussir.
Je voudrais vous parler du Big Kit (en opposition au Big Quit)
De quoi ont besoin les salariés démissionnaires ? D’un ensemble de valeurs, de méthodes et de résultats. C’est ce que j’appelle le « Big Kit ». Détaillons ces besoins essentiels pour s’épanouir au travail et dans sa vie :
Des valeurs : respecter les valeurs auxquelles on croit donne de la valeur à notre activité. Nos valeurs transforment une activité en engagement. Par exemple, la vente directe, un entreprenariat souple et sur-mesure, peut être un levier de progrès, de bien-être et de santé, tout en misant sur une production ‘Made in France’ responsable et durable.
Une méthode : Le Big Kit, c’est aussi une méthode pour développer son activité et son engagement qui soient en accord avec ses valeurs.
Des résultats : Selon la Fédération de la Vente Directe, en 2020, la vente directe a généré un chiffre d’affaires de 4,4 milliards d’euros en France et de 193 milliards d’euros dans le monde. Les réseaux sociaux sont aussi devenus des supports commerciaux de présentation, de promotion et de vente de produits ou de services. La vente directe est accessible à tous et représente la réponse parfaite aux aspirations sous-jacentes du Big Quit.