Imaginez, vous jouez aux échecs mais vous ne connaissez pas les règles. Quelles sont vos chances de gagner ? Probablement nulles, n’est-ce pas !

Dans la vie, c’est la même chose. Agir sans savoir, c’est aller droit dans le mur. Savoir sans agir, c’est rester immobile. La toute première connaissance devrait être la connaissance de soi. Or, c’est ce qui fait défaut à beaucoup d’entre-nous.

Qui prends le temps de se découvrir tel qu’il est, en conscience, de savoir ce qu’il veut vraiment faire de sa vie ? Dans le silence et la solitude, interrogeons-nous sur la personne que nous voulons être, sur la personne que nous pensons être et sur la personne que nous sommes véritablement. Nombreux se trompent sur ce qu’ils sont vraiment.

Malheureusement, c’est souvent « l’étiquetage » des autres, voire de soi-même qui nous induit en erreur. Certaines personnes ne vivent pas leur vie mais plutôt celle qu’ils pensent que les autres attendent d’elles. Dommage de passer à côté de sa vie par la méconnaissance de soi ou à cause d’un étiquetage arbitraire et abusif. Se connaître soi, c’est briser cet étiquetage et supprimer définitivement le poids du regard des autres en assumant simplement ce que l’on est.

Nous sommes tous des entrepreneurs

Nous avons un tous un capital, nous-même, avec un but, notre rêve, et nous avons la capacité d’agir pour lui donner réalité. C’est la définition d’un entrepreneur. Nous sommes notre propre petite entreprise et nous désirons naturellement prospérer, même si nous sommes salariés. Notre entreprise doit croître en permanence. Avec légitimité, nous cherchons à évoluer dans les différentes sphères de notre vie (finance, santé, personnel, relationnel, spirituel…).

Difficile de courir plusieurs lièvres à la fois

Nous n’avons pas le temps de transformer tous les domaines de notre vie simultanément. Pour autant, pourquoi devrions-nous choisir de développer en priorité le domaine financier ? Se libérer des contraintes financières est une démarche rationnelle et un préalable pour le développement des autres chapitres de notre vie. Car, comment passer du temps en famille tout en travaillant beaucoup d’heures pour se retrouver à la maison épuisé et indisponible physiquement et moralement pour les autres ? En revanche, la liberté financière permet de dégager du temps indispensable à la qualité de vie et à la réalisation de nos projets.

Deux styles d’entrepreneurs : les amateurs de style de vie et les bâtisseurs d’empire

Les premiers sont les plus nombreux. Ils veulent assez d’argent pour être libres et indépendants. Leur défi est double : déterminer la somme dont ils auront besoin pour vivre agréablement et se créer des revenus passifs suffisants pour vivre sans travailler. C’est un réel défi impossible sans méthode, rigueur et travail acharné.

Les seconds sont assez rares. Ils ne cherchent pas l’argent comme un outil de liberté. Ils collectionnent les entreprises, les biens immobiliers, comme instruments de mesure de leur performance et de leur puissance. A la manière d’un sportif, ils veulent gagner le match, être les meilleurs.

Leur défi est double : ne pas passer à côté de leur vie en faisant ce qui leur plaît pour construire leur empire et ne pas succomber à une baisse de leur niveau d’éthique (dopage pour un sportif) dans le but d’aller plus vite ou plus fort.

Peu importe la catégorie choisie, l’important est d’être heureux et d’assumer ses choix.

A retenir

Nous sommes tous les entrepreneurs de notre vie. Notre objectif est de développer notre petite entreprise personnelle pour réaliser nos rêves. Le premier objectif qui conditionne la réalisation des autres buts passe par l’indépendance financière, à nous d’en assumer la validation en conscience en faisant abstraction des étiquettes portées à notre insu. La posture employée pour entreprendre correspond à notre personnalité et il ne sert à rien de la nier mais plutôt de l’assumer et d’être heureux dans la construction d’un bonheur durable sans se soucier de la pensée du plus grand nombre.

Chaque effort est payant, notre rêve et notre vie valent la peine que l’on se battent avec ferveur.