Que l’on soit athlète de haut niveau ou sportif du dimanche, les besoins alimentaires ne se calculent pas de la même manière. Tout est question d’équilibre alimentaire.
L’activité sportive soumet le corps à des dépenses énergétiques et hydriques accrues. Pour pallier ces dépenses énergétiques, l’organisme du sportif puise dans ses réserves. De plus, il faut garder à l’esprit que les bienfaits du sport peuvent se transformer en ennemis pour le corps (fatigue, hypoglycémie, déshydratation, blessure…)
Les protéines sont des constituants essentiels des muscles. Elles sont indispensables à la construction et à la réparation des tissus. Une augmentation et une sollicitation vraiment importantes de la masse musculaire entraînent des besoins en protéines accrus.
Les glucides, communément appelés sucres, représentent le carburant privilégié du muscle. Si l’on veut être capable de maintenir un effort longtemps dans le cadre d’une performance, mieux vaut avoir des réserves importantes.
Les lipides, aussi appelés graisses sont utilisés pour les intensités assez faibles à modérées.
Des compléments alimentaires sont recommandés avant la pratique du sport pour préparer l’organisme en lui fournissant les réserves suffisantes pour aborder l’effort, pendant pour limiter les pertes qui peuvent nuire aux performances, après pour permettre au corps de reconstituer au plus vite ses réserves et bien récupérer.
Ce que l’on sait moins, c’est que l’activité fait chuter les défenses immunitaires et génère des radicaux libres qui accélèrent le vieillissement.
Les produits de récupération permettent de réhydrater le corps (grâce aux minéraux et vitamines), de reconstituer les réserves énergétiques (grâce aux glucides) de favoriser la reconstruction musculaire (grâce aux protéines), et de booster les défenses immunitaires.
Quel que soit le sport, il faut vraiment veiller à une hydratation optimale. Toute déshydratation s’accompagne d’une baisse significative de la performance. Si le sportif ne boit pas suffisamment, son corps par réflexe va réduire la sueur pour préserver ses réserves d’eau entraînant ainsi fatigue et « coup de chaud ». Également, avec le froid, la sensation de soif se fait moins sentir et peut provoquer une déshydratation.
Boire régulièrement réduit les risques d’accident tendineux ou musculaires (excès d’éléments acides qui s’accumulent dans les tissus et peuvent provoquer douleurs, crampes, courbatures voire tendinites). Il faut éviter la déshydratation autant pour les pertes énergétiques que pour les pertes en vitamines et minéraux. Une boisson énergétique va combler les réserves en glucides tout en apportant des sels minéraux.
Les micronutriments n’ont pas un rôle énergétique mais permettent de faire fonctionner le moteur. Par exemple, les vitamines du groupe B sont très impliquées dans tout le métabolisme énergétique. En outre, l’exercice physique génère des radicaux libres. Afin de les neutraliser, il est nécessaire d’avoir des défenses antioxydantes, d’où l’importance des vitamines C, E et du bêtacarotène.
Les oligoéléments (magnésium, fer, cuivre, zinc, sélénium) sont cachés dans de nombreux aliments et sont indispensables à l’organisme.
Quelque que soit la pratique sportive, l’alimentation équilibrée conditionne les résultats à l’entrainement comme en compétition. Une préparation sportive n’est rien sans une nutrition adaptée et de qualité. Des solutions nutritionnelles innovantes existent pour s’adapter aux différentes étapes de l’effort et apporter tous les éléments nutritifs essentiels tout en respectant les lois antidopage. De nombreux sportifs de haut niveaux les utilisent au quotidien et témoignent de leur efficacité.