
Le covid-19 a plongé le monde et les français dans une crise économique majeure où chacun a pris conscience de sa vulnérabilité financière que ce soit à titre personnel ou professionnel. Il aura fallu moins de trois mois pour destabiliser les équilibres économiques et sociaux, personnels et professionnels.
« Il ne faut pas mettre ses oeufs dans le même panier »
A l’origine, au 17eme siècle, on employait une expression qui voulait dire le contraire. En effet, il était alors courant et bien vu de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Bizarre ? Pas tant que ça ! On pensait alors qu’il était important de concentrer tous ses efforts sur une seule entreprise pour la mener à bien et réussir. Ne pas se disperser en faisant autre chose était à l’époque la clef du succès. Pourtant, la sagesse populaire va rapidement faire entendre sa voix. Au 18e siècle, cette expression s’inverse. On pense désormais qu’il n’est pas très judicieux de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Cette attitude est désormais jugée imprudente. Pourquoi ? Parce qu’il était risqué de n’avoir qu’une seule ressource de travail et qu’une seule source de revenus. Aujourd’hui, son sens est plus large qu’à l’époque. Elle concerne également l’épanouissement personnel et la notion de bonheur. Selon cet adage, le bonheur d’une personne ne doit pas reposer sur un seul élément car le risque de tout perdre est bien trop grand.
Cet adage prend à présent tout son sens. Le modèle du travail unique montre ses faiblesses et il nous faut envisager une nouvelle logique pour mettre à l’abri notre famille des dangers d’une unique source de revenus. Ce paradigme est révolu car trop fragile et la moindre difficulté comme ce coronavirus, invisible à l’oeil et pourtant si présent et si puissant, a mis de suite en péril nos équilibres familiaux et sociaux. « Ne pas prévoir, c’est déjà gémir » disait à l’époque Léonard de Vinci.
Retrouver le lien social
Le confinement a également mis l’accent sur l’importance de conserver le lien social coûte que coûte. Les nombreuses initiatives en ce sens nous ont régalé de leur créativité pour combattre les restrictions de nos déplacements. A son tour, le déconfinement a vu fleurir les rassemblements pour se retrouver vite en famille ou entre amis. D’autres ont souffert du télétravail par le manque de ce lien social si fondamental. Nous ne sommes pas fait pour être seuls mais pour communiquer. Les contraintes physiques pèsent aussi lourdement sur notre moral. Les bisous, les embrassades, les gestes physiques de tendresse ou d’amitié ne nous sont plus permis pour éviter la contagion. Nous nous trouvons amputés d’une part importante de notre communication qui trouve d’ailleurs sa justification physiologique au niveau hormonal. Et oui, se toucher soi ou les autres déclenche des flux hormonaux anti-stress et font baisser la tension de notre organisme.
Soyons audacieux !
Le confinement n’était pas une maladie mais il a eu les mêmes effets sur notre moral en nous montrant notre vulnérabilité. Et si nous arrêtions de mettre nos excuses devant nous pour ne pas faire ce que nous aimerions faire et que nous n’osons pas faire en pensant que c’est impossible pour nous ? Et si passer à l’action devenait synonyme du bien-être de se réaliser pour soi et pour sa famille ?
Ne pensez-vous pas que vivre sa vie à fond peut avoir du sens, surtout si on comprend que nous n’en avons qu’une ? Le confinement a déclenché chez beaucoup une réflexion de ce genre où certains ont ressenti le besoin de changer quelque chose de leur existence, de trouver de nouvelles façons de vivre que ce soit dans leur travail, leurs revenus, leur santé, leur famille dans un souci de croissance personnelle et de recherche d’un sens nouveau. Comment tirer les leçons de cet enfermement forcé, de ces difficultés en tout genre (sanitaires, économiques…) et démarrer une vie nouvelle, plus riche de sens ? Cette remise en question est une véritable richesse qui semble nous perturber dans un premier temps mais qui devrait nous amener en fin de compte à chercher des solutions ou des personnes susceptibles de nous aider à avancer et à nous sentir bien dans notre peau et donner du sens à notre vie. Il ne tient qu’à nous de faire barrage à ce qui nous gène dans notre vie et mettre en sécurité notre famille. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » disait Lao Tseu. Des solutions existent, soyons les acteurs de notre changement positif de vie, parlons-en !