
Les étudiants ne devraient pas avoir à s’inquiéter de travailler pour couvrir les besoins de base et devraient pouvoir se concentrer sur le plaisir et l’épanouissement de leurs études. Or, la pandémie a fragilisé l’économie des étudiants en les privant de leurs jobs qui leur apportait de quoi améliorer leur quotidien. Comme le soutien parental, ces emplois à temps partiel représentent l’essentiel de leurs revenus. Comment retrouver ces sommes indispensables et perdues durant les confinements ? Ce contexte a plongé les étudiants dans une précarité nouvelle. De plus, on constate que travailler pendant ses études pèse sur la santé des étudiants en termes de sommeil, de fatigue, de disponibilité pour la vie sociale, de temps pour étudier correctement. Là aussi, sont avantagés ceux qui n’ont pas cette nécessité de travailler pour financer leurs études. Cela a lourdement pesé sur le moral devenant une source d’angoisse et de décrochage scolaire qui peut aller jusqu’à l’abandon des études faute de moyens financiers suffisants. Parfois, des étudiants ingénieux créent leur propre société on-line pour obtenir une ressource supplémentaire mais les retours financiers restent modestes soit environ 500 € mensuels.
Comment avez-vous vécu ces difficultés ? Quelles ont été vos solutions ?
Comment le gouvernement pourrait faire plus pour aider les étudiants ?