LIBÉRONS NOTRE RAPPORT À L’ARGENT !

Avez-vous remarqué qu’il est difficile de parler sereinement d’argent.

Quand nous en désirons, nous sommes considérés comme matérialistes, ou pire comme des arrivistes. Quand nous en avons, nous devenons suspects, jalousés ou enviés mais rarement estimés avec sincérité.

Pourtant, l’argent n’est ni bon ni mauvais, il est tout simplement neutre. C’est un outil à notre service. Comme tout objet que nous utilisons, c’est ce que nous en ferons qui déterminera si c’est pour une bonne ou une mauvaise cause.

L’argent ne doit pas être une fin en soi. Assurément, nous en avons besoin pour réaliser toute sortes choses : payer nos factures, acheter une maison, partir en vacances, payer des études à nos enfants, nous offrir des plaisirs comme dîner dans un bon restaurant. Dirions-nous aux gens qui expriment de tels désirs qu’ils ont tort, qu’ils sont égoïstes ?

Or, dès notre plus jeune âge, la société nous fait croire que l’argent est mauvais.  Nous sommes prisonniers des clichés et des idées reçues pendant notre enfance et même à l’âge adulte. Malheureusement, il faut reconnaître que nous sommes le fruit de notre histoire, de notre passé.

Pascal Bruckner dans son essai philosophique « La sagesse de l’argent » dégage trois facteurs responsables : le catholicisme, l’aristocratie et la Révolution française. Balzac, grand auteur français né dix ans après la Révolution, écrivait alors : « Derrière chaque grande fortune se cache un crime. » Aujourd’hui,  force est de constater que cet héritage culturel pèse lourd sur nos épaules. Sur ce triptyque s’est bâtie notre identité française, notre système politique et la démocratie.

Ces idées fausses nous paralysent et nous font passer à côté de notre vie. Cette culpabilité face à l’argent nous empêche de réussir. Car vouloir de l’argent implique de réussir dans ce que l’on entreprend. Nous avons du mal à assumer le fait de vouloir de l’argent, que ce soit face au regard de la société ou, pire encore, envers nous-même. Nous cultivons une certaine honte à en vouloir. Certaines personnes se mettent parfois inconsciemment en situation d’échec et ne s’autorisent pas à dépasser le niveau de leurs parents. Nous sommes bien loin des valeurs du travail, du mérite et de la récompense.

Assumer vouloir gagner de l’argent, c’est la première étape indispensable pour en gagner !

Certes, l’argent n’est pas une finalité, ce n’est qu’un moyen d’atteindre nos buts. Il nous aide à protéger notre vie, notre santé et à nous mettre à l’abri.

L’argent est le fruit de la création de valeur pour quelqu’un. Cette personne nous récompense alors en nous rémunérant, chacun y trouve son compte.

Si la maladie, la séparation, la perte d’un être cher, l’échec professionnel… rendent effectivement malheureux, l’argent lui ne rend pas malheureux. Si l’argent n’apporte pas en soi le bonheur, il permet de vivre dans le confort et la sécurité. Alors quoi de plus naturel et noble que d’assurer la sécurité financière de sa famille !

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