
Poser la bonne question au bon moment, tout un art !
Frédéric Falisse est à l’origine de la questiologie©, une méthode de communication qui vise à poser les bonnes questions au bon moment pour améliorer le dialogue dans le but d’aider à la transformation positive des situations. Ce procédé original permet de multiplier, de sélectionner et d’affiner les questions en fonction de la situation et de l’interlocuteur.
La questiologie est basée sur quatre locus (lieu en latin)
A travers une méthodologie spécifique ou grille de lecture, la questiologie est basée sur quatre locus (lieu en latin) et de cinq gestes mentaux. « Il faut considérer que quand on pose une question à une personne, on va l’inviter à y répondre depuis un certain point de vue, et aussi à faire un certain geste mental », explique Frédéric Falisse. « Quand je demande à quelqu’un ce qu’il fait, il me répond en tant qu’acteur : “je fais ceci”. Si je lui demande ce qu’il se passe, il me décrit la situation qu’il observe ». La personne passe donc de la position d’acteur à celle d’observateur. Cette position ou « locus » est le point de vue d’où vient la réponse chez la personne. Il en existe quatre dans la questiologie : acteur, observateur, introspectif et méta. Méta signifie « regarder les processus en œuvre chez soi et dans la situation qui nous préoccupe ». « Cela multiplie alors par quatre le nombre de questions que vous pouvez poser autour d’une même situation. Face à une question, la personne est invitée à la fois à y répondre depuis un certain point de vue et aussi à faire un certain geste mental dans la réponse », conclut l’auteur de la méthode.
La questiologie est basée sur cinq grands types de gestes mentaux
Le geste mental est comparable à un geste physique : « quand vous shootez dans un ballon ou quand vous frappez avec votre raquette de tennis, vous n’utilisez pas les mêmes muscles et vous n’obtenez pas les mêmes effets. De la même manière, dans notre cerveau, en fonction de la question que l’on pose, on invite à un geste mental spécifique », précise Frédéric Falisse. « Si je vous demande de résumer la situation, vous allez utiliser des connections neurologiques qui ne sont pas les mêmes que si je vous demande de la détailler, ce ne sont pas les mêmes gestes mentaux ». Cinq grands types de gestes mentaux sont répertoriés dans la questiologie, poursuit Frédéric Falisse : « Observer les faits, percevoir et se les approprier, envisager les possibles, choisir le plus intéressant, l’intégrer dans une perspective plus large ».
La personne peut alors « multiplier ses questions par cinq, rien qu’en changeant de geste mental. L’intérêt est que, cinq fois quatre vous donne vingt fois plus de possibilités de poser une question; vous avez alors le choix parmi vingt questions possibles et pouvez donc affiner le type de réponse obtenue » précise le concepteur de cette manière de communiquer. « En d’autres termes, ma grille de lecture qui me permet de construire les questions me permet aussi de voir comment fonctionne mon interlocuteur. Si la personne est en position d’observateur, je lui poserais une question d’observation », conclut-il.
Combiner locus et geste mental pour une communication plus subtile
L’avantage de cette approche permet de préciser le questionnement, de l’affiner afin de mieux appréhender le point de vue de la personne en face de soi. Un vrai dialogue peut alors s’instaurer « en enlevant trop d’affectif qui entraîne des dérapages » explique le créateur. « On peut rester sur du factuel en posant des questions du type : “Qu’est-ce-que tu dis quand tu dis ça” ». Ainsi, la combinaison du locus et du geste mental favorise le déploiement de « questions totalement transformantes de la situation » pour désamorcer une situation tendue par exemple « ou de l’accompagnement d’une personne » quel que soit le contexte privé ou professionnel.

Bien manger, Bien bouger, Bien-être définit la règle de trois de Topequilibre.
L’objectif de ce blog est de partager le fruit de mon expérience professionnelle pour une santé durable.
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